Révolutions dans les traitements Révolutions dans les traitements

Joindre l’économique à l’écologique, sans oublier la sécurité : voilà le défi auquel le secteur des équipements de protection des plantes doit répondre… Et vite ! Le regard de la société sur les pratiques de pulvérisation dans les champs n’est guère indulgent pour les écarts en la matière et se fait facilement suspicieux.

Dans le contrat de solutions, proposé par la profession à la fin de l’année dernière, l’effort, voire les prouesses technologiques, seront des éléments clefs de succès. À ce titre, avec ses 40 pages d’informations pointues (lire page 40), le dossier de cette semaine est porté par un vent d’optimisme : le secteur de la pulvérisation, de la préparation des traitements à l’hivernage du matériel, s’avère un des plus dynamiques en matière d’innovation.

En voulant réduire de 25 % d’ici à 2020, et 50 % d’ici à 2025, l’utilisation et l’impact des produits de traitement, le plan Écophyto 2 a mis la barre suffisamment haut, pour que les moyens suivent.

Avec un parc de pulvérisateurs français, dont l’ancienneté moyenne est évaluée à treize ans et demi, il ne s’agit pas juste de changer le matériel, en utilisant d’éventuels dispositifs de défiscalisation ou autre « prime à la casse ».

Au rythme où vont les choses, il faut savoir anticiper sur les équipements qui permettront de se mettre le mieux dans les clous et même prendre une longueur d’avance.

En combinant plusieurs critères, les gains d’application pourront dépasser 50 % dans certains cas.

Tous les détails comptent. À commencer par les systèmes de préparation et de transfert sécurisé.

La révolution technologique concerne aussi, au premier chef, les traitements eux-mêmes : beaucoup plus accessibles et fiables, les systèmes GPS guident la coupure de tronçon assistée, synonyme de précision, d’économies et de réduction des risques de phytotoxicité. Le travail sur les buses et sur les capteurs complète l’arsenal dans ce sens. Reste à espérer que les incitations à venir seront en phase avec ces impératifs d’adaptation technique.